Baptiste W. Hamon

De Barbara à Bod Dylan, en passant par Gauvain Sers et jusqu'à Pete Seeger, le génial Baptiste W Hamon mélange les influences et les plaisirs.

Il y a du Reggiani, du Moustaki dans les chansons de Baptiste W.Hamon. Au même titre que du Leonard Cohen, du Steve Earle, du Bob Dylan, du Phil Ochs… Comment cohabitent, s’enlacent même ces influences doit rester un mystère. Mais le croissant et le whisky sont en claire bamboche sur le nouvel album de Baptiste. Sur Soleil, Soleil Bleu, il nous recevait avec un sérieux Bloody Mary à la main. Le troisième album répond par un drôlatique Boire Un Coup. Car après l’alcool triste, après l’ivresse espiègle d’un album entièrement enregistré avec le Toulousain Barbagallo (Barbaghamon, 2021), est arrivée l’heure de l’alcool guilleret avec Jusqu'à la lumière.

La passion de Baptiste W. Hamon pour le sud des États-Unis et les chanteurs d’Austin, de Memphis ou de Nashville, le conduiront tout naturellement à réaliser son rêve de voyage au cœur du Texas, de la Louisiane, de l’Alabama et du Mississippi, non sans avoir suivi des études d’ingénieur en …Norvège ! 

Ce fan de musique americana qui rêve de l’Amérique des pionniers et des grands espaces, décide finalement de confronter sa passion de la musique country et du folk à sa langue natale en publiant en 2016 son premier album, « L’insouciance ». Un peu comme ses aînés Hugues Aufray, Eddy Mitchell, ou encore Jean-Louis Murat et Dick Rivers qui ont croisé dans le passé la langue de Molière avec les musiques de cow-boys, Baptiste W. Hamon est allé enregistrer à son tour cet album à Nashville en se payant même le luxe d’y inviter des artistes locaux comme la chanteuse Caitlin Rose ou encore Will Oldham (alias Bonnie ‘Prince’ Billy). Dans ce disque, il ne craint pas de mélanger l’accordéon de Paname avec les guitares du Tennessee dans lequel il rend hommage notamment au poète Alan Seeger, (l’oncle du pionnier folk Pete Seeger).

Son troisième album, Jusqu'à la lumière, est enregistré à Bristol par le réalisateur anglais John Parish en 2023, dans lequel il invite notamment Gauvain Sers.

"Simplicité des textes qui vont droit au cœur, beauté des paysages et des mélodies traversées, fragilité assumée, production vivante et typée américaine : je vosu recommande vivement L’Insouciance." - MAGIC

"Le meilleur de la country et du folk américains peut se traduire en français. La preuve avec ce garçon déjà indispensable." - LES INROCKS

"Baptiste W. Hamon n’arrête pas de grandir et il le fait désormais en public." - TÉLÉRAMA

Une premier acte absolument lumineux d'une soirée d'auteurs-compositeurs-interprètes pleine d'intensité.

Crédit photo : Romain Winkler.