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Deux "monstres sacrés" de la danse contemporaine vous présentent leurs travaux avec les enfants et démontrent encore de leur incroyable soif de danse.

Claude Brumachon et Benjamin Lamarche créent à partir du corps pour le corps avec le corps. Leurs danses sont autant d’histoires de groupes qui se partagent l’espace de vie, que de solitude face au monde. Une recherche autour d’un geste irrationnel qu’ils appellent le geste juste, nécessaire et non gratuit. Un geste chargé d’une histoire indicible qui devient l’instant-même et dans un constat, parfois amer, offre une vision de l’homme dans sa complexité. Pionniers, chercheurs, guides, ambassadeurs, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche sont animés par une volonté et un désir d’être — avec les danseurs — passeurs d’une danse, pour éveiller la curiosité de tous et susciter un questionnement à l’égard de l’art vivant. Ensemble, ils développent de nombreuses collaborations avec des compagnies de par le monde.

Depuis quelques années, ils se sont investis auprès de l'école de Magnac-Laval avec d'autres membres de leur cie Sous la peau. Leurs recherches se mettent alors en relation avec les imaginaires de l'enfance et tissent des moments d'échanges précieux avec les élèves et les instituteurs-trices. 

"Après avoir suivi les traces d’Alice, nous suivrons cette année celles de Dorothée. Notre Dorothée sera multipliée par six pour s’aventurer sur le chemin jaune. Ainsi quatre garçons et deux filles se tiendront compagnie pour affronter les dangers du pays d’Oz. Comme pour chaque création avec des enfants nous démultiplierons les personnages de ce conte bien connu. L’épouvantail, le lion, le robot deviendront multiples. Trois sorciers et trois sorcières assureront leurs présences diaboliques en parsemant le chemin d’embuches". 

Deuxième étape pleine de créativité et de joie de cette journée dédiée à la danse et l'émancipation en ruralité.

Crédit photo : JJ Brumachon.